Devenir dépendant du substitut nicotinique, est-ce possible ?

Patch nicotine

Plus de 1000 études ont prouvé que les substituts nicotiniques sont efficaces pour faciliter le sevrage du fumeur. Ils sont très appréciés par les fumeurs en période de sevrage, au point où, on se demande s’il est possible de devenir dépendant de ces derniers. Ou encore s’il est nécessaire de s’en sevrer.

Peut-on devenir dépendant des substituts nicotiniques ?

Les substituts nicotiniques sont disponibles sous différentes formes et sont destinés à aider les fumeurs à supporter le sevrage. Ils existent sous forme de patchs, de gommes (chewing gum)  ou d’e-cigarettes. Leur fonctionnement consiste à  diffuser progressivement de petites quantités de nicotine directement dans le sang. Cela a pour effet d’atténuer les symptômes du sevrage, en le rendant plus supportable.

Et en dépit des doses conseillées, c’est le corps même qui régule la quantité de nicotine dans le sang. Dès il y a surconsommation, le corps envoie des signaux comme les gouts désagréables dans la bouche, le dégout du tabac, l’augmentation du rythme cardiaque, les vertiges et insomnies, etc.

Ces cas sont rares, mais quand ils se présentent, il faut enlever son patch, ne plus marcher le Microtab ou la gomme, etc. Cela permet de faire chuter la quantité de nicotine dans le sang en 90 minutes au maximum.

Les cas de sous-dosage sont plutôt connus et se présentent plus souvent chez les fumeurs qui consomment une dose en dessous de celle conseillée. Et dans ce cas, ce sont les symptômes du sevrage que les substituts nicotiniques étaient censés réprimer qui se présentent. Le patient devient donc vulnérable et risque de chuter

Ainsi, le patient qui consomme les doses conseillées peut réduire progressivement la dépendance physique tout en ayant une certaine quantité de nicotine dans le sang. Cependant, est-il possible de devenir dépendant des substituts nicotiniques en question ?

En effet, les cas de dépendance sont rares et ne concernent que les gommes. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, la nicotine n’y est pour rien. L’addiction à la gomme est plutôt due à son mode de diffusion.

La gomme a un effet plus rapide et soulage donc plus rapidement le patient (en 10 minutes au maximum). Mais, il ne faut pas plus d’une heure ou deux pour que l’envie revienne encore plus fort qu’avant.

Et en ce moment, le patient se met encore à marcher un autre chewing gum à la nicotine. Ce scénario tourne en boucle toute la journée et ressemble curieusement à celui de la cigarette dont le patient essaie de se sevrer. On comprend donc aisément que le patient devienne accro au chewing gum nicotinique après le sevrage au tabac.

Est-nécessaire de se sevrer de la gomme à la nicotine à après le sevrage du tabac ?

En général, les substituts nicotiniques n’ont pas d’effets néfastes sur la santé. Il n’est donc pas obligatoire de  se sevrer des substituts nicotiniques. Néanmoins, il ne faut pas oublier qu’il s’agit de la nicotine et que la quantité consommée doit rester surveillée.

En effet, lorsque le fumeur en période de sevrage devient accro à la gomme nicotinique, il a tendance à en consommer davantage. Cela engendre une trop grande quantité de nicotine consommée. Et dans ce cas-là, il faut penser au sevrage pour ne pas souffrir des mêmes conséquences qu’avec le tabac.

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