Plusieurs débats se sont déroulés au cours des derniers mois dans le domaine de la vape. Les échanges les plus récurrents tournent autour du communiqué que le ministère de la santé français a sorti. La prescription du vapotage bouscule les institutions, les commerçants et les consommateurs. La population s’inquiète en se demandant si ce sera la fin de la vape et si les pharmacies seront les régulateurs. Suivez plutôt !
La vape serait-elle devenue l’affaire des pharmaciens ?
Le ministre François Braun dans son communiqué en fin mai affirme que les pharmacies devraient s’occuper des fumeurs qui veulent arrêter de fumer. Les institutions pharmaceutiques devraient également s’occuper des patchs et des gommes à la nicotine qui sont utilisés de façon démesurée par la population. Cette mesure est choquante pour les consommateurs habitués à se fournir les produits de façon libre. Le ministre a précisé que le prochain plan de lutte contre le tabac prévoyait de rembourser les utilisateurs de cigarette électronique avec la Sécurité sociale.
Le budget serait prévu pour la période 2023 à 2028 selon le gouvernement. L’état s’engage dans une lutte acharnée pour substituer le tabac par les dérivées de la nicotine. L’Alliance pour le Tabac, une institution nationale, a réagi soutenant les propos du ministre et la vision du gouvernement. Le président de l’institut affirme que lorsqu’il s’agit d’une lutte, il y a un début, un milieu et une fin. Il prétend qu’il faut faire perdre l’habitude des gestes répréhensifs pour parvenir à arrêter définitivement le phénomène. Selon lui, la démarche du gouvernement est louable.
Les changements à venir dans la vape
Pour évaluer l’ampleur de cette décision, il faut se pencher sur les conséquences désastreuses sur la population française. Celles-ci touchent un certain nombre de secteurs.
Les nouvelles sur Big Pharma
Big Pharma représente l’industrie des pharmacies, qui est déjà contre un certain nombre de pratiques dans le vapotage. Ce serait l’occasion pour eux d’endurcir la libre circulation des produits de vapotage. Dans les mois à venir, il faudra passer par eux pour avoir un remboursement sur les ordonnances médicales. Cette situation interpelle plusieurs personnes qui se posent des questions sur les contingences que Big Pharma pourrait détenir.
Le ministre de la Santé ne s’est jamais caché et se montre réceptif à l’interdiction des cigarettes électroniques proposées par des institutions. Toutes ces affirmations nourrissent un sentiment de panique dans l’industrie de la vape. Big Pharma pourrait être l’accélérateur de la chute du vapotage.
Les conséquences sur le Flavor Ban
Récemment, des attaques sur les produits de vapotages sont parues dans les médias. Les autorités veulent interdire la présence des substances aromatiques autre que la « saveur classic » dans les produits de vape. En effet, certaines entreprises conçoivent des produits très aromatisés qui sont très appréciés par la couche juvénile. Ces substances sont perçues comme des facilitateurs à entamer l’expérience de la cigarette. C’est, en fait, le contraire qui se passe puisque les arômes renforcent l’efficacité du sevrage tabagique avec la e-cigarette et aussi parce que l’effet passerelle a été démenti, quelqu’un n’ayant jamais fumé et qui vape ne passera pas au tabac, dans une très grande majorité des cas.
L’interdiction de ces arômes représente déjà un déséquilibre dans l’industrie de la vape. Avec le communiqué gouvernemental, il faut s’attendre à ce que les produits en pharmacie ne disposent que des arômes classiques du tabac. Ce problème est déconcertant et vient appuyer les précédents communiqués sur le Flavor Ban. La quasi-totalité des entreprises créant des fluides de vapotage connaitra des jours difficiles.
Les conséquences sur le plan sanitaire des consommateurs
Sur le plan sanitaire, vous pouvez vous attendre à un impact comme le Covid ou une maladie qui touche la majorité de la population. Ce serait une forme de sevrage que la plupart des personnes ne pourraient pas supporter avec leurs habitudes. D’autres alternatives pourront être trouvées par les consommateurs désireux de poursuivre leur vapotage. D’autres consommateurs habituels iront se soigner.
Les centres de désintoxication, les psychiatres et psychologues seront assez sollicités. La vente remboursée sur ordonnance (et donc pour une période), donnée permettra à certains vapoteurs de tenir le coup. Il n’en demeure pas moins qu’il n’y a pas d’informations sur le cout des produits et la durée des ordonnances. Cela peut provoquer d’autres questionnements et réactions par rapport à cette mesure.
Les conséquences sur les commerçants et réseaux de distribution
L’avenir promet certainement un effondrement des vapes shop qui sont des acteurs principaux de la distribution. Les autres commerçants et détaillant d’e-liquide ne seront énormément impactés que si ce n’est leur produit vedette. L’une des conséquences les plus plausibles est la rareté des produits de vapotage lié au climat de peur.
L’économie dans ce secteur connaitra une baisse significative de plus de 50 %. Les licenciements dans les industries et entreprises seront légion. Plusieurs personnes peuvent se préparer à perdre leur travail ou à partir en retraite anticipée. Il y aura un bouleversement structurel dans certaines familles. Dans un tel contexte, banaliser les conséquences économiques de cette décision est assez grave.
La disparation de la vape
Avec l’application rigoureuse de la loi, il est certain de prédire que la vape disparaitra d’une manière ou d’une autre. La culture de la vape est déjà en voie de disparition lorsque le sevrage remplace le principe fondamental, qui est la multiplicité des saveurs. De nouvelles alternatives doivent être rapidement trouvées pour équilibrer la balance dans toutes les couches de la société.